Outre la maladie qui les fragilise, les diabétiques doivent en plus supporter les contraintes d’une surveillance drastique de leur taux de glycémie, qui les amène généralement à se piquer le doigt plusieurs fois par jour. Plutôt rébarbative et relativement invasive, cette technique pourrait bien ne plus être qu’un mauvais souvenir, grâce aux nouvelles technologies qui offrent désormais des alternatives beaucoup plus simples et confortables, totalement indolores, comme le patch connecté SugarBEAT®, récemment développé par le laboratoire Nemaura Medical.

L’essor des objets connectés « santé »

Confier sa santé à des objets connectés… Si l’idée peut encore parfois soulever quelques réticences, il n’en reste pas moins que depuis plusieurs années elle a fait son chemin et a toutes les chances d’avoir un très bel avenir. Ainsi, on ne compte plus les initiatives pour transformer des objets de tous les jours en véritables alliés bien-être et santé : montres, bracelets, balances, et même brosses à dents ou encore oreillers, tous se déclinent désormais en mode « connecté » pour contrôler notre activité physique, suivre notre tension, veiller à l’hygiène de notre dentition, améliorer notre sommeil… Les applications sont innombrables. Et si certaines innovations peuvent paraître « gadgets », d’autres ont des objectifs bien plus sérieux et ambitieux en termes de prévention ou encore de suivi médical. De plus, beaucoup s’appliquent aussi à améliorer le quotidien, souvent contraignant, des personnes souffrant de maladies chroniques. Le patch SugarBEAT® répond parfaitement à ces critères : destiné aux diabétiques, il a été conçu pour qu’ils puissent très facilement contrôler leur taux de sucre dans le sang, sans avoir à y penser.

Patch  SugarBEAT® : pour une surveillance simplifiée, discrète et constante du taux de glycémie

Désormais, les diabétiques n’auront plus besoin de se soumettre tout au long de la journée à l’autopiqûre, ni aux manipulations que cette dernière impose ensuite pour interpréter le résultat, grâce au lecteur de glycémie. Certes, cette opération n’est pas compliquée ni douloureuse en soi, mais elle suppose de procéder très méthodiquement, plusieurs fois par jour, et ce 365 jours par an. Dans ce contexte, on peut facilement comprendre que cela puisse être vécu comme une profonde contrainte. Avec le patch SugarBEAT®l’utilisateur est beaucoup plus libre. Le dispositif est constitué d’un capteur et d’un patch jetable (valable 24 heures), extrêmement discret, à positionner à même la peau, sur un bras, le ventre, ou une jambe, au choix. Si au moment de la pose du patch, une piqûre du doigt est encore nécessaire pour étalonner l’appareil, c’est la seule de la journée. Ensuite, les utilisateurs peuvent vaquer à leurs occupations sans avoir à se soucier de prendre des poses régulières pour faire leurs relevés glycémiques. Le patch s’occupe de tout, en continu, pour un suivi très précis. Ainsi, toutes les 5 minutes, il analyse le tissu interstitiel de la peau pour déterminer le taux de glucose. Le résultat est immédiatement transmis, via le Bluetooth, sur un petit lecteur doté d’un écran LCD, ou encore sur un Smartphone, une tablette, voire un bracelet intelligent, moyennant l’installation d’une application. La lecture des relevés est très simple et il est aussi possible de réaliser des graphiques pour observer l’évolution des taux sur un temps plus long. Enfin, le dispositif est également conçu pour que les utilisateurs puissent programmer des alarmes lorsque leur taux de glycémie n’est pas correct.

Début 2017, on ne connaît pas encore le prix du patch SugarBEAT®, ni sa date de commercialisation exacte, mais celle-ci devrait intervenir dans le courant de ce premier trimestre. Et quand on sait qu’à travers le monde l’épidémie de diabète est en constante progression, avec notamment en France plus de 3 millions de personnes diagnostiquées (chiffre de 2013), il n’est pas insensé de penser qu’un tel dispositif pourrait faire des adeptes, ne serait-ce que dans l’optique de soulager le quotidien des malades et de parfaire la prévention.

Source :Nathalie Dentico –  Emploi Formation Santé