JE PRATIQUE UN SPORT et JE PRATIQUE UNE ACTIVITE PHYSIQUE, sont des termes que nous entendons souvent, mais quelle différence ?

On l’oublie parfois, mais pratiquer une activité physique ce n’est pas forcément s’adonner à un sport particulier. Certes, dans les deux cas, les intéressés sont invités à bouger, à mettre les muscles de leur corps en mouvement, et donc à dépenser des calories, toutefois, la façon de procéder n’est pas nécessairement la même. Quant aux objectifs, ils peuvent également être très différents.

Ainsi, quand on parle de sport, on pense à des disciplines telles que le tennis, le basket ou encore la gymnastique. Qu’elles soient individuelles ou collectives, toutes suivent des règles, lesquelles sont fixées par chaque fédération. Par ailleurs, le fait de pratiquer ces activités sportives répond à plusieurs types de motivation : pour le simple plaisir, mais aussi dans un but de compétition, de performance, ou encore de dépassement de soi.

A contrario, l’activité physique n’est pas réglementée, et s’avère donc moins contraignante. Elle s’inscrit plutôt dans le quotidien des personnes, et vise à inciter ces dernières à bouger, sans obligatoirement fournir de gros efforts, en s’appuyant au maximum sur leurs activités de la vie courante. Promener son chien, aller chercher le pain à pied, partir en vélo au travail, jardiner, ou encore prendre les escaliers à la place de l’ascenseur ou des escalators, toutes ces situations constituent des activités physiques à part entière, susceptibles d’être pratiquées tous les jours.

Concrètement, l’activité physique a pour principal objectif de lutter au jour le jour contre les effets néfastes de la sédentarité. Elle suit donc une véritable logique de santé, comme le suggère la fédération française de cardiologie, laquelle recommande de faire 30 mn de marche quotidienne pour rester en forme et préserver son cœur. Et d’une manière générale, c’est tout le corps médical qui plébiscite la démarche, dans la mesure où elle peut également être un très bon médicament pour renforcer un corps malade. L’idée du « sport sur ordonnance », reposant sur une activité physique adaptée, s’impose ainsi de plus en plus.

Sébastien MAUNIER